Améliorer la confiance en soi

QUE PEUT LA THERAPIE POUR AIDER LES PERSONNES QUI SOUFFRENT DE MANQUE DE CONFIANCE OU D ESTIME DE SOI ?

– Le plus important : faire comprendre au patient qu’on peut changer ! Les choses ne sont pas écrites dans le marbre.Ce dont une personne fragile sur le plan de la confiance en soi a besoin c’est de :

Comprendre les origines (multiples) de cette absence de confiance.

Relire son histoire personnelle avec le thérapeute en cherchant les attitudes parentales, les comportements des professeurs ou des camarades de classe, les épisodes souvent oubliés et qui vont refaire surface au cours de la thérapie, tous ces éléments divers qui ont construit la personne que l’on est, avec ses fragilités.

Prendre conscience de ses qualités et de ses points forts.

Oui il y en a toujours, et l’hyper-focalisation sur les « échecs » supposés ou réels, ainsi que les ruminations qui les accompagnent, font perdre de vue à la personne que même si elle a des faiblesses elle a aussi des qualités, qu’il convient de les souligner, et de s’appuyer dessus pour orienter différemment son rapport aux autres et aux évènements.

Expérimenter avec le thérapeute la possibilité d’expériences de succès.

Chercher à obtenir des micro-succès d’abord, puis de réels succès ensuite, en identifiant avec le thérapeute des objectifs progressifs de progrès, dans des domaines variés : apprendre à « s’exposer à des situations qu’on évite » parce qu’on se sent incapable, réaliser qu’on peut progresser, accepter d’avancer à son rythme avec des « ratés » et des réussites, analyser avec le thérapeute les situations concernées, débriefer, améliorer pour réessayer.

Par exemple, ce pourra être pour une personne avec une grande anxiété sociale, apprendre d’abord à rentrer dans un magasin et poser une question à un vendeur, puis plus tard rentrer dans un magasin pour rendre un article, se lancer sur deux phrases anodines dans une conversation entre amis, puis plus tard oser parler d’un sujet d’actualités, puis plus tard oser donner son avis, puis oser contredire.. Bien entendu les exercices sont taillés sur mesure avec le patient. C’est la partie comportementale des TCC.

Aider le patient à changer son approche mentale des problèmes

« Je n’y arriverai jamais », « je suis incompétent », « tout le monde est meilleur que moi au bureau » etc…

Toutes ces phrases qui nous freinent dans nos élans, et minent notre moral, c’est ce qu’en TCC on appelle les pensées dysfonctionnelles. Prendre de la distance avec ses pensées négatives, assouplir des schémas mentaux rigides, c’est la partie cognitive des TCC.

– Modifier les filtres déformants qui nous font appréhender la réalité avec certains « schémas de fonctionnement » construits généralement dès l’enfance, et qui nous brident, nous enferment dans des types de réaction émotionnelle et de comportements qui accentuent notre sentiment d’echec ou d’incompétence.

Parmi ces schémas, les plus typiques sont les schémas d’abandon, les schémas de négativité/pessimisme, les schémas de honte, les schémas de dépendance…Il y en a d’autres. La thérapie vise ici une approche plus en profondeur. Il s’agit de la Thérapie des schémas, qui fait partie des thérapies centrées sur les émotions, dont on a découvert depuis les années 2000 la pertinence pour des déconstruire en profondeur les schémas dysfonctionnels et alléger les difficultés émotionnelles.

Développer l’acceptation de soi et la bienveillance.

Enfin, développer la tolérance envers ses faiblesses, accepter ses échecs, ne pas être pour soi le juge le plus impitoyable…. c’est toute une approche qui tend à développer la bienveillance envers soi-même, et vivre mieux son rapport au monde et son rapport aux autres.

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