C’est le nom officiel de ce qui devrait s’appeler plus joliment :
« l’accompagnement dans les difficultés à être parent ».
Le plus beau métier du monde s’avère parfois difficile, malgré tout l’amour que l’on porte à ses enfants, et l’instinct qui nous guide dans leur éducation. On pense avoir fait au mieux pour eux, et pourtant, un enfant en difficulté, un adolescent en souffrance, nous confronte à nos limites, et provoque deux sentiments terribles : l’impuissance et la culpabilité. Culpabilité de ne pas arriver à l’aider, culpabilité de se sentir exaspéré, en colère contre lui parfois lorsqu’il nous confronte, ou même tout simplement en colère contre le fait qu’il ne soit pas l’enfant idéal que l’on a rêvé.
Lorsque la qualité de vie du/des parents, de la fratrie, de toute la famille parfois est impactée, il est utile de se faire aider par un spécialiste, indépendamment de l’aide que nécessite l’enfant ou l’adolescent lui- même.
- Parce que l’on n’a pas toujours les clés pour comprendre ce dont il souffre et ce qui peut l’aider ou au contraire renforcer ses comportements problématiques ou sa souffrance.
- Parce qu’il est important de connaître les meilleures façon de s’adapter comme parent, en fonction des difficultés : faut-il être plus sévère avec un enfant opposant ou au contraire adapter ses exigences éducatives à la personnalité de l’enfant ? Comment interagir avec son enfant hyperactif ? Comment se comporter avec un ado qui a rompu la communication ou qui n’est plus que dans le refus et l’agressivité ? Comment gérer la relation avec sa fille anorexique ?
- Parce qu’un enfant qui souffre, c’est un/des parents qui souffrent aussi, parfois très violemment, et qui n’ont pas toujours le sentiment d’être compris par les amis ou l’entourage. Se sentir en « échec » comme parent est très dur à vivre. On peut trouver du soulagement dans la possibilité d’exprimer son inquiétude, sa peine, sa colère parfois aussi, à une personne neutre et bienveillante, qui ne juge pas mais écoute avec empathie.
Ce travail d’accompagnement aide à s’adapter à son enfant et à diminuer le ressenti d’impuissance et de culpabilité. Il ne se substitue jamais à l’aide requise parallèlement par l’enfant ou l’ado en difficulté.
Quelques exemples de difficultés qui peuvent motiver une demande d’aide pour les parents :
- Enfants opposants.
- Enfants hyperactifs.
- Séparation des parents.
- Handicap ou maladie de l’enfant.
- Difficultés de la grossesse.
- Dépression maternelle après l’arrivée d’un enfant.
- Deuil.
- Trouble alimentaire : anorexie/boulimie.
- Dépression de l’enfant/adolescent…
Et en général, toute difficulté de l’enfant qui provoque une inquiétude importante.